lundi 25 mai 2009

Le divorce

C’est une histoire d’amour banale qui se termine par une séparation. Heureusement ils n’avaient presque pas eu d’enfants. Mais la garde alternée de Patachon et Ronron, chien et chat de leur état ne tarda pas à perturber la nouvelle vie des divorcés. En témoigne l’échange de texto :

« tu prd bts ce WE ? » (tu prends les bêtes ce week-end ?)

Réponse : « JIRAF » (j’en ai rien à foutre)

« MAR pb j’kill » (j’en ai marre de ce problème, je les tue).

Dix jours passent, nouvel échange :

« KOA 2 9 ? » (quoi de neuf ?)

Réponse : « sniiif + pb DZO lé » (pleure, y’a plus de problème, désolé).

Elle comprend qu’il a balancé les bêtes sur l’autoroute. Ca lui en fiche un coup,

« K far, JTL » (j’ai le cafard, je te love).

En France, chaque année plus de 100 000 animaux domestiques sont chassés par leurs maîtres. Les pauvres bêtes sont condamnées à errer sur les routes et se faire tuer. Les plus à plaindre sont les chiens des rues que les SDF en fin de droits abandonnent derrière les grilles d’une bouche de métro. Notre société se déshumanise car qui n’aime pas les bêtes n’aiment pas les êtres humains ! On le sait bien !

C’est une autre histoire d’amour banale qui se passe en Arabie. Un citoyen ayant quitté le domicile conjugal pour cause de jihad en Irak, a eu la délicatesse d’adresser à son épouse un texto en arabe dont voici la traduction infidèle: « j’m + j’kit » (je ne t’aime plus, je te quitte) lui signifiant ainsi sa répudiation. La femme abandonnée s’est précipitée au tribunal pour réclamer justice. La cour saoudienne, après avoir entendu deux témoins qui avaient joint le mari par e-phone, a confirmé la validité du divorce.
Commentant cette première mondiale de divorce par texto un chroniqueur judiciaire s’est déclaré inquiet de l’abêtisation rampante de la société saoudienne qu'il incrimine à la prolifération des téléphones portables.

Autre atteinte aux droits des Bêtes chez mes voisins en Normandie où le rendement des vaches laitières a baissé façon krach. Leurs bovidés ne rapportent plus que 20 centimes du litre, au lieu de 30. Le troupeau en dépôt de bilan a été chassé des étables et conduit dans la cour de la préfecture. Les autorités ont immédiatement pris un arrêté d’expulsion vers l’usine d’équarrissage. Cette bavure est due à une mauvaise transmission des instructions d’un Chef poulet de la place Bo-veau. En effet sur le texto adressé au préfet, il fallait lire « kif » et non pas « kill ».

Allez,"a+ j'vs kif"

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